EQUIPES MASCULINE SENIOR PSC (1-2-3)
UN WEEK-END DE SOUPE A LA GRIMACE (je nuancerai le bilan de Pacôme pour expliquer que la défaite de la 1, même si elle était largement évitable a été infligée dans un match sans enjeu, à 9, avec Hatem disqualifié à la 40ème minute et de nombreux absents...).
Engagés sur des matchs tout aussi importants pour nos trois sélections, les résultats de ce week-end présentent une moue en décalage avec les beaux jours printaniers. Si la deux s'en sort (difficilement selon Sofiane) par une victoire à trois points d'écart face à Martigua, la 1 mord la poussière en se faisant battre par Villebon 3 points d'écart, et la 3 dans des REGRETS ETERNELS baisse la tête face au PUC d'un petit but qui fait mal, très mal d'ailleurs.
Allez on va essayer de trouver une cause à cela les gars. Je pense au passage à l'heure d'été. Ce système qui nous colle à la peau depuis 1974 et qui ne sert qu'a nous déglinguer lol. Juste pour vous détendre. Sérieux on a manqué de mental. Les week-end j'ai envie de me décupler, de posséder ce don d'ubiquité pour être sur tous les fronts et vous rendre des copies vivantes. Mais je ne peux pas. Je vais recruter donc pour la saison prochaine des journalistes, ainsi nous allons parcourir les gymnases. Pour revenir à nos moutons, la 1 qui rit il y a une semaine et qui pleure dans la bleutée arena de vignole juste 7 jours after. Les boules comme on dit. Mes échos expliquent un match dans lequel il y avait de la place. Un derby ou nos aînés d'équipe auraient pu faire jouer leur mental. Mais Villebon avait traversé l'Essone pour arriver sur Seine et n'entendait pas repartir en canoé-kayak. Ils emportent donc à notre nez et barbe les précieux trois points jubilatoires pour renflouer leur tirelire.
Pas très loin dans le 19ème, là-bas à hautpoul la 2 avait investie le lieu pour en découdre avec Martigua les mimosas. l'équipe 3 avait réalisé un match nul adrénalinant face à eux la semaine dernière. L'équipe deux s'en sort avec une victoire selon laquelle mon pote Sofiane s'est dessiné sans la manière. Il met le doigt sur un manque de vélocité qu'il faut vraiment retrouver pour espérer figurer dans le gotha, la haut, tout en haut, sur le toit de l'excellence.
On redescend dans le 13ème. Gymnase Bournouville. L'équipe 3 affronte le PUC2. L'artillerie sur place est lourde. Très lourde même. Elle est si lourde qu'elle en est troublée. Un match perdu 26-25. Un point d'écart rageant. Les doigts on va s'en mordre. Le plus mauvais du match (je m'attribue le titre) dans un rôle défensif pitoyable. Inutile, le mec qui ne sert à rien. Sentiment d'impuissance dans un match à cadence épatante. Le Puc toujours un point en avance jusqu'a la 20ème minute de jeu en première mi-temps ou on passe pour la première fois devant. Un grand Tom comme on le connait. Homme du match arrivé en retard et qui plantent tenez vous bien 11 obus. Et puis merci à Marco le rempart de derrière. Très amorphe dans la première quinzaine et qui se réveille comme par enchantement. L'attaque pucienne s'est vue refuser l'accès moult fois par ses prouesses.La paire Dahan-Jean fonctionne à merveille. Ils sont dans un trip jouissif. Dahan travaille bien et Jean à la finition pédale dans les airs comme il sait le faire. Un clin d'oeil à mister Ours, le guigui national. Une personnalité sereine. Des conclusions d'actions en douceur. Une présence dans les défenses adverses qui font plier échines aux plus coriaces monuments. Chacun fait son match. Trop de fortes personnalités. On en oublie de ce fait la cohésion et le collectif. Voilà le créneau de trou noir qui intervient. On prend un 5 à 0. Erreurs de placement en défense. Le PUC se régale.Transperce, jubile,crie. Dans un sursaut d'orgueil on va quand même se réveiller et mettre un peu la pendule à cette heure d'été justement. Tom, toujours lui en bon artisan des réalisations. Guigui ours aussi, puis Tarkan et aussi Xavier. Cela ne suffira pas. Le temps a fait son temps. C'est fini.
Il convient de dire ici que (je parle pour moi) il est inadmissible d'avoir un tableau électronique qui fonctionne, et que l'arbitre n'en ait cure. C'est un problème que je ne comprends pas. dans le cas de figure il y a eu un buzz et l'arbitre s'en remets à son chrono. Expliquez moi, je veux savoir. Dès lors que cela se passe de cette façon, il y a un problème de transparence qui se pose. Que la lumière soit! Mais la lumière ne fût pas.
On s'en retourne porte de Montreuil avec notre soupe à la grimace. En se mordant les doigts. Bonne semaine les amis. Il y a une soirée à l'horizon.